La douloureuse écarlate

La douloureuse écarlate te noie de ses filaments qui s’aventurent sur chaque partie de ton corps las de se prélasser à chaque heure du jour ou de la nuit.
Rue de ruse, voile de mes muses, qui s’amusent sur mes heures de sommeil à me susurrer à l’oreille des mots doux. Cependant les larmes s’écoulent de mes yeux comme des gouttes à gouttes remuantes et joviales. Elles dansent à présent sur ma joue et valsent jusqu’à mon menton pour dévaler dans mon cou, bien vite récupérées par mes longs doigts rejetant cette idée, s’empressant de cacher une preuve, un aveu de ma puissante faiblesse, du tremblement de mon âme si grave et si légère à cette heure entre deux.
Qu’est- ce qui m’effraie tant, de quoi ai- je si peur ? Mon regard flouté par ces larmes qui se pressent et se bousculent nettoyant au passage mon iris irrité de ces bévues de circonstances.
J’attends il est vrai, mais la personne avec qui j’attends n’est pas la bonne ! De le réaliser, une brèche s’ouvre en moi. Et vous dans vos nuits un tel embarras vous aurait- il surpris ? Et après tout c’est la vie.
Ces émotions sont des cadeaux emplis de vie.
Riche de tout, je cours après le temps puis je perds toute conscience et enfin je décide qu’oublier est plus simple. Plus que de penser à la petitesse de ma vie, qui n à point d’envergure. Est-ce pessimiste d’écrire cela ou puis je l’écrire car cet état d’esprit relève du passé, un faisceau lumineux ayant fini par m’atteindre, la vie me surprend de nouveau et la peur de vivre s’estompe quelque peu.

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